LES GROTTES DE BÉRIGOULE

Situées dans la combe du même nom, elles constituent un vaste réseau de galeries dans le massif calcaire des Monts de Vaucluse. Efrayés et pourchassés par l’expédition de 1545, des vaudois ont trouvé refuge dans ces grottes, au nord de Murs. Dans la semaine du
20 au 27 avril 1545, le capitaine Mormoiron, représentant du vice-légat du pape à Avignon, apprend la présence de vaudois dans les grottes de Murs. Devant l’entrée des grottes, personne ne sortant, il ordonne d’allumer un feu pour enfumer les fuyards qui mourront tous étoufés. Leur mission accomplie, les soldats de Mormoiron quitteront le village non sans avoir décimé les troupeaux paissant autour du village.

LE MUR DE LA PESTE

Appelé aussi « ligne », il est le témoin de la grande peste de Marseille de 1720 qui ft périr plus de 20% de la population du Comtat Venaissin. En 1720, le Grand Saint Antoine, bateau venu du Levant, introduit la peste à Marseille. Très vite, l'épidémie se propage en
Provence et atteint Apt. Pour l'empêcher d'entrer dans le Comtat, le vice-légat du pape fait établir des barrières sanitaires sur ses frontières et construire une muraille en pierre sèche, de Monieux aux Taillades. En 1721, les soldats comtadins empêchent quiconque de passer la "ligne". Mais en août, alors qu'Apt est enfn débarrassée du féau, la peste se déclare en Avignon. Les troupes françaises remplacent alors les Comtadins le long du mur pour protéger la Provence.

LE COL DE LIGNE

Il marquait la limite entre le Comtat Venaissin et la Provence. Il fait partie d’une zone de 295 hectares sur les crêtes de Murs classée par le PNR du Luberon comme secteur de valeur biologique majeure. En efet, ce secteur bénéfcie d'un climat à afnités montagnardes en
raison de son altitude et des vents froids qui descendent du mont Ventoux.

Source AEVHL (Association d'études vaudoises et historiques du Luberon)