AUJAC

A mi-chemin entre Génolhac et Malbosc, Aujac et le Château du Cheylard, sur son éperon, surnommé la sentinelle des trois Cévennes : Gard, Lozère, Ardèche. Château des XII° et XIII°, avec son imposant donjon et le hameau castral attenant. Son édification a été entreprise par suite d’une décision commune de l’évêque d’Uzès et du baron d’Anduze. A savoir que son pont-levis a été retrouvé de façon fortuite en 2016, lors de la rupture d’une canalisation d’eau.

LE HAMEAU DE MALBOSC

Le village est située en Ardèche Plein Sud, dans la Basse Cévenne ardéchoise Sud, dans un paysage sauvage et boisé, il fait partie du canton des Vans et voisin des communes de Bessèges et des Vans.La plus grande ville à proximité de Malbosc est la ville d’Alès située au Sud-Est de la commune à 44 km. Les rivières la Cèze et la Ganière traversent Malbosc.

A Malbosc, le contraste est saisissant entre les vallées boisées très pentues et les replats seuls habités. Le hameau est construit sur le rocher et ses ruelles défient la pente. L’accès au hameau se fait par une route très étroite. Quelques belles bâtisses se dressent face à la vallée. En flânant dans le village, on peut découvrir de nombreux détails architecturaux.

Malbosc, autrement dit le « mauvais bois » était un château de la baronnie d’Anduze. À partir du XIVe siècle, l’histoire de cette famille est liée au château de Miral. La chapelle castrale Saint-Privat de Malbosc est un édifice roman remanié.

Au XIIIe la famille de Malbosc s’est installée dans la région. La seigneurie appartiendra à la Maison de Malbosc jusqu’au XVIIIe siècle. Très bien implantée dans la région, la Maison Malbosc a formé les plus nobles alliances : de Borne d’Altier, de Gabriac, de Porcelet, de Ginestous, de Grimoard de Beauvoir, de Villare.

Cette famille s’éteindra dans les marquis du Champ comtes d’Altier.

La révolte des «Masques armés» qui toucha plusieurs cantons dont ceux des Vans et de Saint Ambroix à la fin de l’ancien régime était conduite par le procureur fiscal de Malbosc, Antoine de La Billerie. Cette bande compta plusieurs dizaines de révoltés qui se barbouillaient le visage de suie ou portaient une étoffe devant leur visage pour ne pas être reconnu (d’où le nom de mascarade). Cette révolte, causée par la misère qui régnait dans la région dura plusieurs années. Elle était dirigée contre les hommes de loi et les collecteurs d’impôts. L’argent qu’on leur dérobait était redistribué aux pauvres, mais aucun de ces notables menacés ne perdit la vie à l’instigation du sieur De La Billerie. Cette révolte cessa avec l’arrestation de La Billerie à Malbosc.Il fut jugé puis pendu aux Vans en 1783 ainsi que deux de ses complices étranglés puis roués.

En direction de Brahic, voir le hameau de Murjas, puis le village médiéval de Brahic, avec son lavoir couvert et son église romane. La commune de Brahic